
Objets connectés, la création d'un nouvel écosystème
INTERVIEW : Orange Technocentre Tania Aydenian
Les modèles encadrant les données issues des objets connectés ne sont pas structurés. Les outils de modélisation de données seront clé pour pouvoir extraire de la valeur et appréhender les objets qui verront le jour dans le futur. L'objectif est de passer de l'objet au service. Dans notre plateforme nous adressons les objets connectés existant sur le marché, mais aussi les concepteurs de nouveaux objets. L'interopérabilité est un enjeu majeur pour répondre aux nouveaux usages. Etablir un standard, sera bien complexe. On assiste surtout à la bataille des alliances.
AVIS D'EXPERT : Laurent Sergueenkoff analytics Platform Sales Team leader IBM France
Ce n'est pas un secret, les objets connectés déferlent sur le marché B2C et vont avoir une influence importante sur les individus. Mais l'impact sur l'entreprise est aussi majeur, quel que soit le secteur d'activité. On trouve déjà des apports indéniables sur deux secteurs transverses :La supply chain : l'Internet des Objets permet des gains considérables sur la traçabilité et l'amélioration de la réactivité face aux incidents.
Les unités de production industrielle : le développement des smart factories basé sur les objets connectés, permet des gains de productivité - grace à l'anticipation des pannes - , de flexibilité - grace à la reconfiguration des machines ou la simulation - et des économies d'énergie. Mais les usages sont infinis.
Le meilleur exemple concret est le véhicule connecté. Il peut être considéré comme un hyperobjet connecté qui interagit avec son environnement : c'est en même temps une station météo, une machine connectée sur laquelle on peut prédire voire réparer des pannes mécaniques et un objet multimédia. Il illustre parfaitement les nouveaux usages autour des données liées à l'Internet des Objets : revente des données à des tiers, analyse des comportements à des fins marketing ou commerciales, et interactions entre individus.